Grégory Chatonsky (1971) est un artiste franco-canadien, formé à la Sorbonne, aux Beaux-Arts de Paris et à l’ENST. Depuis ses débuts dans les années 1990, il explore le réseau, en pionnier, et en révèle l’inépuisable richesse en matière de création artistique.


En 1994, il fonde incident.net, première plate-forme de netart en France. Accumulant, depuis des années, des données visuelles et textuelles qui constituent une sorte de mémoire encyclopédique, il réalise des objets entre matérialité et numérique. Flux, imagination artificielle, détournements de programmes sont pour lui un formidable réservoir d’expérimentations et de réflexions. Depuis 2010, son travail se consacre à la notion d’extinction (disparition annoncée de l’espèce humaine), qu’il traduit par de grandes installations. Il imagine des machines qui auraient survécu à l’espèce et capables de concevoir beaucoup plus que l’être humain n’est en mesure de le faire. Grégory Chatonsky se partage aujourd’hui entre la recherche, la création et l’enseignement.

Grégory Chatonsky a exposé au Palais de Tokyo (Paris), au Centre Pompidou (Paris), au Jeu de Paume (Paris), au MOCA (Taipei), au Museum of Moving Image (New York), au Hubei Provincial Museum (Wuhan, Chine), etc.

Il a également bénéficié de nombreuses résidences, notamment : à la Cité Internationale des Arts (Paris, 2019-2020), Abou Dhabi (Émirats arabes unis, 2017), Taluhwen (Guyane, France, 2017), Colab (Auckland, Nouvelle Zélande, 2016), Hangar (Barcelone, Espagne, 2016), Villa Kujoyama (Kyoto, Japon, 2014), MOCA (Taipei, Taiwan, 2012), Xiyitang, (Shanghai, Chine, 2011), Les Inclassables (Montréal, Canada, 2003), Abbaye royale de Fontevraud (France, 2002).

Il a remporté plusieurs prix dont, dernièrement, le prix Audi Talents 2019 et le prix MAIF pour la sculpture 2020.

 

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